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Je n'ai pas de couple film / révélateur spécifique, j'ai toujours utilisé ce qui me tombait sous la main. La technique ne m'a jamais passionné, mais j'ai toujours eu une sorte d'affection pour les objets qui m'ont permis de photographier.
Nikon FE et FE2. Légers, fiables, solides. Excellents.
Nikon F3. Une touche de mémorisation de l'exposition très bien placée. Viseur amovible, qui permet donc de viser par le haut du boitier, discrétion assurée par les vues sans être vu. Plus encombrant.
Les Nikon F90x et F70 présentent l'avantage de la précision du 1/3 de diaph, avec chacun un très beau viseur, le second, plus plastique, reste plus petit et plus léger.
Objectifs : 24mm Ai Nikkor F:2.8, 28mm PC Nikkor F:3.5, 50 mm Ai Nikkor F:1.8.
Le 24mm est très bon, mais ne correspond pas à ma photographie. Le 28mm PC Nikkor à décentrement se révèle quasi impraticable à mains nues, mais donne des résultats impossibles à obtenir autrement. Plutôt pour la photographie d'architecture, avec trépied. Au final, j'utilise le 50mm dans 99% des cas.
Films : Ilford : Fp4, Hp5, Pan 100, Pan 400, Delta 100, Delta 400 ; Agfa : APX 100, APX 400 ; Kodak : Tmax 100, Tmax 400, new Tmax 400, Tri X ; Forte : Pan 100, Pan 400 ; Orwo : Pan 125, Pan 400 ; Fuji Neopan SS ; Rollei Retro 100, Retro 400, Retro 400s.
L'Agfa Apx 100 et surtout l'Agfa Apx 400, avec son beau grain si particulier, sont toutes deux de très bons films, sinon les meilleurs à mes yeux.
Les Rollei Retro 100 et Rollei Retro 400 sont les exactes jumelles des Agfa Apx 100 et 400, mais n'existent plus à ma connaissance.
Les Rpx 100 et Rpx 400 sont les successeurs lancés par Rollei, et se comportent selon moi de façon similaire. La Retro 400s elle aussi est une émulsion originale, couchée sur un support étonnamment transparent, mais je la déconseille. En effet, dans les noirs, elle est mouchetée de minuscules points blancs, et elle conserve par ailleurs un curving important, ce qui complique sa numérisation comme son travail sous agrandissseur.
Ilford Pan 100 et Ilford Pan 400, économiques, souples et efficaces, quasiment introuvables en France, mais qui sont les films que j'ai le plus utilisés à Istanbul et durant toute une année, et que j'ai beaucoup appréciés. Rabattez-vous sans souci sur la Fp4 et la Hp5, caractéristiques similaires, juste plus chères.
La légendaire Kodak Tri X est évidemment très belle, mais elle est à réserver aux personnes précises dans leur développement, et pas avares en fixateur comme en rinçage. Un point commun dans toute la gamme Kodak Tmax. Aussi, comme je l'ai dit dans mon test publié dans le Réponses Photo n°199, la nouvelle Tmax 400 possède un grain très fin, mais il est également très sensible aux rayures. Amateurs de beau grain, et de facilité d'utilisation, passez votre chemin.
Regrets de la disparition d'Orwo, Forte, ou même Lucky SHD100 et SHD400, des films qui tenaient bien la route à moindre coût. Dans ce créneau, restent les films chinois comme Efke ou Fomapan, mais leur problème connu est de reposer sur une couche de support trop fine et fragile, ce qui m'a toujours retenu. Era, un autre film chinois qui n'existe qu'en 100 asa et qui se développe comme une Fp4, semble la valeur la plus sûre pour les petites bourses.
Scanner : Nikon Coolscan V Ed.
Hormis les scanners rotatifs type Hasselblad, hors de prix, vous n'avez qu'une seule option pour rendre fidèlement la structure de votre film : le Nikon Coolscan, dont on trouve encore des exemplaires d'occasion.
Les Plustek et autres Reflecta sont mauvais, et moins polyvalents que les scanners à plat Epson ou autre HP. Tout ce beau monde a pour point commun d'écraser le grain comme des semi-remorques, pour un rendu "mou" impossible à corriger même avec accentuation.
La reprographie avec un objectif macro n'a aucune chance d'obtenir le résultat d'un Coolscan. Fouiller un film se fait trame par trame. Donc que ce soit scanner à plat ou reprographie, ce sont des techniques à réserver pour les tirages de lecture.